Première édition
La Promesse de l'aube, Gallimard nrf, 1960, 374 p.
Adapté au cinéma en 1971 par Jules Dassin

Résumé
Le récit (presque) autobiographique d'une double promesse : celle faite par la vie au narrateur, avec l'immense amour maternel donné au seuil de l'existence, et celui du narrateur à sa mère, d'être à la hauteur de ses espoirs fous à son sujet.
Extraits Choisis
"C'est fini. La plage de Big Sur est vide, et je demeure couché sur le sable, à l'endroit même où je suis tombé. La brume matinale adoucit les choses ; àl'horizon, pas un mât ; sur un rocher devant moi, des milliers d'oiseaux ; sur un autre, une famille de phoques : le père émerge inlassablement des flots, un poisson dans la gueule, luisant et dévoué."
"Dans un univers de plus en plus démystifié, la mystification devenait une hygiène indispensable, une respiration artificielle, en attendant la naissance de nouveaux grands rythmes respiratoires."
"Il n'est pas bon d'être tellement aimé, si jeune, si tôt. Ca vous donne de mauvaises habitudes. On croit que c'est arrivé. On croit que ça existe ailleurs, que ça peut se retrouver. On compte là-dessus. On regarde, on espère, on attend. Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais."
"Ma course fut une poursuite errante de quelque chose dont l'art me donnait la soif, mais dont la vie ne pouvait m'offrir l'apaisement."
"Chaque fois que je lève la tête et que je reprends mon carnet, la faiblesse de ma voix et la pauvreté de mes moyens me semblent une insulte à tout ce que j'essaye de dire, à tout ce que j'ai aimé."
"Ce que je veux dire, c'est qu'elle avait des yeux où il faisait si bon vivre que je n'ai jamais su où aller depuis."
Critiques de l'époque
"Les historiens nous affirment qu'aucun enfant n'est né du mariage de la « furia française » avec le charme slave, et que les couples Balzac-Mme Hanska, Chopin-George Sand sont morts sans postérité. Les historiens, on le savait bien, sont des menteurs. Et Romain Gary, qu'est-ce que vous en faîtes ? " Claude Roy, Liberation
"un pieux tribut d'un fils à celle qui l'a élevé et tâchons de ne pas juger du point de vue de la littérature." Mathieu Galey, L'Express
"un livre de premier ordre, auquel aucun lecteur ne pourra rester insensible; irritant parfois ou gênant, caricatural, excessif, à la fin profondément émouvant, atteignant même à la grandeur et ne cessant pas d'attacher par la présence de l'auteur" Emile Henriot, Le Monde
"It is a rare writer, who now provides two superlative books within a decade. Romain Gary's « The Roots Of Heaven » is one of the most brilliant and profoundly moving of modern novels… and to it he now adds his personal memoir, « Promise At Dawn ». This is a unique, dazzlingly vital work by a man it is almost impossible to imagine confined to a writing table. It is also one of the most extraordinary tributes ever written by a man to his mother." Newsweek
Autres échos
"L'oeuvre de lui que je préfère, en dehors des Couleurs du jour, c'est La Promesse de l'aube. Je trouve que les autres manquent de sincérité." Anaïs NinJournal, 1966-1974, Stock
Bibliographie
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